Où restaurer un scooter?
VESPA GS160 "AVANT" |
Posséder un scooter, c’est économique mais c’est
aussi un mode de vie. Certaine personnes optent pour un véhicule neuf et
d’autres choisissent un modèle dit “vintage”. Quand on opte pour un
scooter vintage, comme pour les voitures, on choisi un modèle qui nous
plaît et qui prendra de la valeur après la restauration. Jean-François
Bourque est propriétaire de Scootart à Montréal, une boutique qui se
spécialise dans la restauration et l’entretien de scooters. Il nous
explique les types de clients qui s’intéressent au scooter d’époques
restaurés : “On reçoit plusieurs types de clients. Le boomer qui a eu
une Vespa dans les années 60 et qui cherche à renouer avec son tout
premier véhicule à vie. Il s’adresse à nous pour trouver un scooter à
restaurer. Il y a aussi le rebelle qui ne veut pas du produit neuf et
qui préfère se démarquer. Et il y a finalement le collectionneur, celui
qui considère sa motocyclette comme un bibelot.
VESPA GS 160 "APRÈS" |
Ces scooters se
trouvent pour la plupart au Québec, au Canada et aux États-Unis. Jusqu’à
tout récemment, Jean-François Bourque les importait même d’Europe. Il a
commencé en 1996 en important un conteneur de 50 Vespa vintage en
provenance d’Italie et d’Allemagne. Les scooters importés furent
progressivement restaurés et reprirent la route. Depuis que les Italiens
ont déclarés la Vespa "Patrimoine Historique", il est maintenant
difficile d'en importer une datant d'avant 1975. “Certains clients nous
passent une commande sur un modèle très spécifique. Nous engageons alors
une recherche active pour dénicher LE scooter”. Les restaurations se
font l'hiver seulement, à partir du mois d'octobre jusqu'à mars.
Jean-François nous donne un tuyaux au passage : évitez les scooters
restaurés provenant du Vietnam, a l’image des voitures des années 50 a
Cuba, ces scooters sont de vraies épaves maquillées.
VESPA 2004 OU 2005 |
“Nous avons
ouvert nos portes en 2003 juste avant le retour de la Vespa en 2004”,
raconte-t-il. À cette époque un engouement pour ce scooter commençait à
naître sérieusement au Québec et Scootart faisait déjà de la
restauration de Vespa anciennes depuis 1996. Dès l'arrivée de la
nouvelle Vespa au Québec en 2004, certains clients qui possédaient
également des Vespa anciennes, la confièrent à Scootart pour leur
entretien. “Nous avons investi dans un maximum d'outillage spécifique et
nous avons accès à un large inventaire de pièces pour les Vespa plus
récentes”. Scootart a également la capacité de repeindre un scooter a
la couleur de votre choix, ce qui est unique à Montréal.
Scootart sur le boul. Saint-Laurent à Montréal |
Depuis
2007, Scootart est également concessionnaire autorisé de la marque PGO.
Un produit taïwanais très proche de Yamaha et tout aussi fiable. Puis en
2011, il devient détaillant de la marque Stella, distribuées par
Genuine Scooters (USA). Les Stella sont en fait des scooters produits en
Inde a partir des moules des Vespa des années 80 mais avec un moteur
moderne 150cc à 4 temps. Aujourd'hui Scootart est devenu un mini musée
de la Vespa pour les « Vespistes ». Ses scooters sont loués pour des
productions cinématographiques, télévisuelles et pour des photos
publicitaires (Air Transat). Leurs scooters et autres voitures de
collections ont servies entre autre dans des films comme Benjamin
Button, X Men, The Smurf II et prochainement dans The Walk et The
Lottery. Scootart est un concessionnaire (PGO, SYM et Stella) et un
atelier qui peut réparer toutes les grandes marques avec une spécialité
pour Vespa. C’est également un endroit de choix pour trouver des
accessoires européens qu'on ne trouve nulle part ailleurs comme les
protèges jambes Tucano ou encore les accessoires de chromes Logoscoot.
Jean-François le proprio est un passionné, laissez-le vous raconter ses
voyages à l’étranger comme son récent voyage en Allemagne dans un club
de scooters est-allemand!
SCOOTART
8359 boul. Saint-Laurent
Montreal
(514) 388-4888
www.scootart.com
SCOOTART
8359 boul. Saint-Laurent
Montreal
(514) 388-4888
www.scootart.com
De gauche à droite : Olivier Mercedi à l’œuvre et Jean-François Bourque |